Un essai clinique présenté à la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) sur un traitement destiné aux patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire a donné des résultats très encourageants.

Un facteur d’augmentation du risque identifié ;

Environ 2 femmes sur 1.000 sont porteuses d’une mutation du gène BRCA1 ou du BRCA2. Des gènes qui participent à la réparation des lésions que l’ADN subit régulièrement. La présence de mutations dans l’un de ces deux gènes perturbe cette fonction et fait augmenter le risque de cancer du sein et de l’ovaire.

Sans cette fameuse protéine BRCA, les lésions de l’ADN sont si nombreuses, qu’il est impossible de les réparer. Pour les chercheurs, la meilleure solution est donc d’aggraver la situation dans les cellules tumorales en détruisant une « autre équipe de réparation de l’ADN ». En l’absence totale de ces « raccommodeurs » de génome, ces cellules malades vont mourir par excès de mutations non contrôlées. C’est le principe d’un médicament innovant dans le traitement du cancer de l’ovaire : l’olaparib.

Nous rappelons que le cancer de l’ovaire provoque peu de symptômes. Il est souvent diagnostiqué de façon tardive, lorsque des cellules cancéreuses ont atteint d’autres organes du bassin.