La question se pose en effet quant à leur action sur les cancers hormono-dépendants (sein, endomètre, prostate), qui sont favorisés par une forte proportion d’oestrogènes dans le sang. C’est notamment le cas pour le cancer du sein puisque 60 à 70 % des cas sont hormonodépendants.

Les analyses épidémiologiques réalisées auprès de femmes d’Asie orientale avec le cancer du sein ont trouvé un lien entre une grande consommation d’isoflavones et une réduction de la mortalité. En revanche, d’autres recherches ont suggéré que les effets oestrogéniques des isoflavones peuvent réduire l’efficacité des traitements hormonaux utilisés pour traiter le cancer du sein. En raison de cette disparité, il est difficile de savoir si la consommation d’isoflavones doit être encouragée ou évitée pour ces patientes.
Pour obtenir cette réponse, les chercheurs ont examiné la relation entre l’apport en isoflavones et la mort de toute cause chez 6235 femmes diagnostiquées avec un cancer du sein.

Sur un suivi de 9 ans, les résultats ont montré que celles qui consommaient de grandes quantités d’isoflavones avaient un risque de décès inférieur de 21% par rapport à celles qui en prenaient le moins.

Avant que la science prenne une décision ferme, nous déconseillons les compléments alimentaires qui contiennent des phyto-oestrogènes purs ou des extraits de plantes en contenant aux femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein.

La meilleure réponse ne serait pas de se mettre au lait d’amande ?