Les femmes sont de plus en plus nombreuses à répondre aux normes de représentations du sexe féminin: plat et imberbe. Attention aux dérives, comme cette marque américaine Passion Dust qui commercialise des capsules pailletées à placer dans le vagin, promettant aux utilisateurs un « orgasme parfumé ».

Si la tendance surprend, elle n’est pas nouvelle. Déodorant intime, teinture des poils pubiens ou crème blanchissante, les cosmétiques pour le sexe féminin explosent depuis quelques années.

Nous constatons que la généralisation de l’accès à internet a donné aux femmes la possibilité de comparer leur sexe. C’est une avancée positive mais la limite de cette pratique, c’est que le porno est un univers très stéréotypé dans lequel les organes sexuels ont presque tous la même apparence.

Le sexe féminin doit être plat, les petites lèvres ne dépassent pas et il est imberbe. C’est ce que l’on appelle le syndrome de la poupée Barbie.

Cette représentation est assez emblématique de toute l’ambivalence actuelle de notre société occidentale sur la séduction. A la fois des traits d’hyper-féminité avec des poitrines proéminentes par exemple, et en parallèle quelque chose de l’ordre du pré-pubère.

Réduit à l’image d’un simple orifice dont rien ne doit dépasser. Ce mal-être de nombreuses femmes vient souvent d’un manque de connaissances sur le sujet. Il est donc important d’en parler et surtout ne pas partir dans la course du vagin parfait.