Si une femme est sensible de la vulve, cela signifie que la peau et la muqueuse très sensible de la zone externe peut la tirailler. Si en plus, elle a parfois des mycoses vaginales, cela signifie qu’elle est sujette à des infections provoquées par un champignon.

Les piscines en cause ?

On dit souvent que l’eau est sale, que c’est un bouillon de culture… Et pourtant, l’eau des piscines publiques est filtrée en continu, elle est traitée au chlore qui agit comme un désinfectant et cette eau est soumise à de nombreux contrôles. Donc, n’ayez crainte, ce n’est pas l’eau de la piscine qui transmet directement des germes et des champignons.

En revanche, elle peut favoriser, sur un terrain déjà fragile, un déséquilibre de la flore vaginale. Quand une femme nage, une certaine quantité d’eau entre dans son vagin, comme si elle prenait une douche vaginale, ce qui est à éviter. Par ailleurs, le chlore, s’il est fortement dosé, peut irriter les muqueuses les plus sensibles et l’eau de la piscine a son propre pH qui n’est pas le même que le pH vaginal.

S’il ne faut pas fuir la piscine, il faut faire attention à certaines choses. Pour les mycoses, la chaleur et l’humidité ambiantes favorisent la multiplication des petites levures, dont les femmes sont naturellement porteuses dans le vagin.